Traitement de l’eau sanitaire

Selon la zone géographique, l’eau de distribution peut parfois être très dure, ce qui est notamment le cas dans notre région (Esneux).

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Le saviez-vous ?

Le tartre (calcaire) encrasse le chauffe-eau, allonge le temps nécessaire à produire l’eau chaude, et peut augmenter la consommation d’énergie !

Dans la plupart des bâtiments, l’eau chaude du robinet est préparée dans un récipient métallique qui sert à la fois de bouilloire et de thermos. Appelé “chauffe-eau”, “bouilleur”, “ballon” ou “boiler”, l’engin peut avoir tous les volumes : d’une quinzaine de litres pour un petit chauffe-eau individuel électrique fixé au mur, jusqu’à plusieurs milliers de litres pour un gros cylindre collectif couplé à la chaudière (ou à la pompe à chaleur) d’un immeuble.

Quelle que soit sa taille et son mode de fonctionnement, un chauffe-eau a le même ennemi : le tartre, appelé aussi “calcaire”. Cette croûte solide provient de la cristallisation, sous l’effet de la chaleur, des sels minéraux contenus naturellement dans l’eau potable – du calcium et du magnésium essentiellement, qui sont tous deux nécessaires à notre organisme.

Serpentin de chauffe-eau, avant et après le détartrage. C’est un tuyau dans lequel circule de l’eau chauffée par une chaudière à combustible, une installation solaire, ou une pompe-à-chaleur.

Corps de chauffe électrique, avant et après le détartrage. C’est une résistance électrique qui s’échauffe au passage de l’électricité.

Le tartre prolonge le temps nécessaire à produire l’eau chaude, et diminue la quantité d’eau chaude disponible.

Année après année, le tartre s’accumule autour des éléments chauffants chargés d’élever la température de l’eau potable froide provenant du réseau. Si cette eau est “dure”, le tartre peut même former un véritable isolant autour des éléments chauffants. Or, comme le tartre est un mauvais conducteur, il ralentit le transfert de chaleur, et prolonge ainsi le temps nécessaire à chauffer l’eau froide : la quantité d’eau chaude disponible pour les habitants est donc réduite. De plus, en s’accumulant sur les parois et le fond du chauffe-eau, le tartre réduit le volume d’eau chaude disponible. Il peut même obstruer en partie le tuyau qui sort du chauffe-eau, réduisant du même coup le débit d’eau chaude aux robinets.

Le tartre peut faire augmenter la consommation d’énergie nécessaire à préparer l’eau chaude sanitaire

L’effet du tartre sur la consommation d’énergie peut être très variable selon le type du chauffe-eau et l’installation qui produit la chaleur.

En Belgique, la plupart des chauffe-eau reliés à une chaudière à combustible contiennent un (ou plusieurs) échangeur de chaleur qu’on appelle “serpentin”, à savoir un tuyau en métal qui fait plusieurs tours sur lui-même. Ce serpentin forme un circuit fermé avec la tuyauterie qui provient de la chaudière et qui lui amène de l’eau très chaude (plus de 60°C) – mais ce n’est pas la même eau que celle qui arrive au robinet ! Le serpentin est perfusé par l’eau chaude de la chaudière, et transmet la chaleur à l’eau potable froide du chauffe-eau. Lorsqu’une épaisse couche de tartre recouvre le serpentin, la diffusion de chaleur se fait mal : et l’eau du circuit, encore très chaude, retourne vers la chaudière…

Le serpentin entartré demande ainsi davantage de temps pour chauffer l’eau du robinet. Et, puisqu’il y a forcément des pertes de chaleur sur le parcours du circuit fermé, et davantage de sollicitation de la chaudière, la consommation d’énergie augmente…

Dans un chauffe-eau alimenté par une pompe à chaleur, le tartre provoque une baisse de rendement énergétique encore plus importante.

Dans un chauffe-eau électrique, le tartre a beaucoup moins d’effet sur la consommation d’énergie. En effet, étant donné que le tartre ralentit la diffusion de chaleur, la résistance électrique s’échauffe davantage, ce qui réduit sa conductivité et donc le courant électrique qui la traverse : le chauffe-eau met plus de temps à préparer l’eau chaude, mais sans augmenter sensiblement sa consommation électrique (étant donné que la résistance devient plus chaude, il y a quand même davantage de pertes de chaleur via les parties métalliques en contact avec la cuve). En revanche, le tartre et la chaleur peuvent endommager la résistance.

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